Dans le Tiers Monde

L’Afrique est le dernier continent où l’espéranto s’est implanté. A l’époque coloniale, les démarches pour l’y introduire furent infructueuses et ce n’est que dans les années 1970, après la décolonisation, que des indigènes en découvrirent l’intérêt et commencèrent à fonder des associations qui font maintenant preuve d’un certain dynamisme.

A Fontenay-le-Comte, Monique Heiderich enseigne par correspondance à un élève du Gabon dans le cadre de l’aide au Tiers Monde de SAT-Amikaro qui est gérée par le groupe Espéranto-SAT de Saint-Nazaire (13, rue du Dr Schweitzer, 44600 Saint Nazaire). Autres aides bienvenues.

Le Fonds mondial de Solidarité contre la Faim (Ruelle haute, 21120 Gemeaux) utilise l’espéranto dans ses activités ainsi que pour son bulletin d’information qui paraît aussi en français (Daniel Durand, Les Nids, 49190 St Aubin de Luigné http://www.globenet.org/fsmfaim , dan.cdm@ wanadoo.fr. Ce fonds soutient divers projets d’entraide sur les principes de la solidarité, de la démocratie, du mutualisme, du fédéralisme et du mondialisme qui est à l’opposé de la "mondialisation" sauvage de l’économie, autrement dit de la globalisation, de cette marchandisation du monde à l’opposé de toute morale, religieuse ou laïque, qui conduit une grande partie de l’humanité au désastre et au désespoir : "La faim ne naît pas du manque de nourriture, mais des relations internationales inégales, injustes et inhumaines parce que l’assistance aide parfois, mais ne combat point les causes réelles de la faim".

Aux côtés des Citoyens du Monde (voir ci-après) le Fonds Mondial de Solidarité contre la Faim agit aussi en faveur de la Citoyenneté Mondiale et d’un Congrès Mondial des Peuples.